Bizutage Présumé à Biarritz : L’affaire du Commis de Cuisine Classée Sans Suite

Biarritz : pas de bizutage, "une simple blague entre amis", affirme le jeune commis de l'Hôtel du Palais
Un jeune demi-chef de partie de l'Hôtel du Palais à Biarritz est au cœur d'une affaire de bizutage présumé. Vendredi, il dément avoir été victime de quoi que ce soit.

Le point sur le système judiciaire face à une affaire d’agression présumée

Une nouvelle a fait grand bruit dans le monde de la gastronomie. L’Hôtel du Palais de Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques, a récemment été l’épicentre d’une affaire d’agression sexuelle et de violence présumée liée à un bizutage. Le procureur de Bayonne confirmait le lundi 8 janvier à France Bleu Pays Basque le classement du dossier sans suite. Pour les amateurs culinaires, qui resteront sur leur faim d’injustice ou non, la publicité dont bénéficie l’affaire (ou sa notoriété, cela dépend du côté où vous vous situez) reste portée par l’euphémisme autour du licenciement de son chef étoilé, Aurélien Largeau.

Une enquête sans conséquence légale

Initialement, le parquet de Bayonne avait ouvert une enquête préliminaire face aux allégations d’agression sexuelle et de violence. Mais, à l’instar de ce millefeuille qui finit par tomber quand on le découpe, la justice a décidé de ne pas suivre la procédure judiciaire face à l’absence de preuves de l’infraction pénale. Après que les policiers de Biarritz ont dressé leurs rapports détaillés et organisé les auditions, le procureur Bourrier a décidé d’exclure toute possibilité de poursuite pénale.

Passe-moi le noix de muscade, et la boule rouge

Dans la cuisine, cela était tout à fait normal. Aurélien Laurgeau, chef de la brigade et détenteur d’une étoile Michelin pour le restaurant de l’hôtel, était présent autour des casseroles avec une trentaine de personnes le matin du samedi 2 décembre. Lucas, jeune demi-chef chargé des sauces et des garnitures, s’est retrouvé littéralement dans une posture délicate devant ses collègues : ligoté, presque nu, avec une boule rouge grotesque dans sa bouche, le pantalon en bas des chevilles. Pour Lucas, ce n’était qu’une”

blague entre potes”. Mais on sait tous que la blague, ça ne passe pas toujours bien, surtout quand elle implique d’enlever son pantalon. Surtout quand on travaille dans une cuisine étoilée.

La conséquence inattendue : adieu l’artiste !

Comme une crêpe qui tourne mal, Aurélien Largeau s’est retrouvé sur le carreau. Le groupe américain Hyatt, propriétaire de l’établissement, a décidé de se séparer de son chef étoilé quelques semaines après l’incident. Selon eux, cet événement ne reflète pas les valeurs qu’ils portent en tant qu’entreprise. Aurélien Largeau, loin de passer la patate chaude à quelqu’un d’autre, a décidé de réagir. Il a nié les allégations avec force et conviction, affirmant que ces faits semblaient tout droit sortis d’un film hollywoodien plutôt que de la réalité. Il reste à voir si cette affaire piquera comme un oignon ou sera aussi légère qu’un soufflé au fromage.