L’irremplaçable coquille Saint-Jacques : star des tables de Noël
Lorsque retentissent les douze coups de minuit des fêtes de fin d’année, la coquille Saint-Jacques se retrouve souvent à jouer le premier rôle sur les tables festives. Dès l’aube, les ports français comme celui de Port-en-Bessin, dans le Calvados, s’animent. Les pêcheurs sortent de leurs bateaux un trésor iodé : ces noix bien spéciales aux 14 stries caractéristiques. Les gourmands savent parfaitement distinguer la vraie Saint-Jacques, la Pecten Maximus, pêchée dans les eaux froides du nord de l’Europe, des pétoncles, moins majestueuses, originaires du Canada ou du Chili.
Un tourbillon de variétés sous un même nom
La complexité intervient lorsqu’on sait que cette appellation peut aussi se référer à d’autres variétés de mollusques une fois que les noix ont été transformées. Dans les supermarchés, la confusion règne pour le consommateur. Vous pouvez très bien trouver dans un même paquet des coquilles Saint-Jacques originaires d’Argentine, du Vietnam ou d’Indonésie. Vous risquez donc de vous retrouver en face d’un véritable cocktail cosmopolite de coquilles Saint-Jacques. Comme le note Dominique Lamort, responsable qualité de l’association Normandie Fraîcheur Mer, des pétoncles, qui ne sont pas de véritables coquilles Saint-Jacques, peuvent se retrouver dans l’assortiment. Les consommateurs peu avertis sont ainsi facilement dupés, pensant à tort que tous dégustent la même espèce de coquille Saint-Jacques.
Et le homard, dans tout ça ?
Et bien, il n’a absolument rien à voir avec cette histoire ! C’était juste une petite blague pour détendre l’atmosphère. Mais que cela ne nous écarte pas du sujet principal. Les vraies coquilles Saint-Jacques méritent toute notre attention lorsque l’on s’apprête à les acheter pour nos festivités de fin d’année. Un peu de vigilance et un oeil avisé peuvent nous aider à dénicher la perle rare, le Saint Graal des coquilles Saint-Jacques, la Pecten Maximus.