La traçabilité des plats : l’échec des logos “Fait maison”
Depuis quelques années, la question de la traçabilité des plats proposés par les restaurants a fait couler beaucoup d’encre. En effet, l’appellation “Fait maison”, censée apporter une transparence totale sur la provenance et la préparation des plats, n’a pas rencontré le succès escompté. En réalité, très peu de restaurateurs ont affiché le logo “Fait maison” sur leur carte. Un véritable échec pour les professionnels du secteur.
Thierry Marx, président confédéral de l’UMIH, a exprimé son opinion sur la question. Selon lui :
“Il y avait un besoin de transparence pour montrer que la gastronomie française ne triche pas et ainsi récompenser les professionnels qui font bien. Même si ce n’est pas fait maison cela peut être bon. Le restaurateur peut acheter une pâte feuilletée chez son boulanger et un pâté chez son charcutier et le mettre sur sa carte, comme pour les fromages. L’essentiel est de le préciser en toute transparence.”
Des règles plus strictes pour assurer la transparence
La ministre Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, a annoncé la mise en place de nouvelles règles pour le label “Fait Maison” d’ici 2025.
“L’UMIH se réjouit de cette mesure qui vise à protéger le consommateur, soutenir les restaurateurs et préserver la tradition culinaire française, symbole de notre art de vivre et de notre fierté nationale.”
Pour Franck Chaumes, président de la branche Restauration de l’UMIH : “Ce nouvel affichage garantira la transparence dans l’assiette des consommateurs, leur permettant de choisir le type de restauration qui leur convient, tout en reconnaissant le travail des professionnels engagés dans la qualité et dans leurs équipes.”
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