
Le Bocuse d’Or: Les JO culinaires
Le Bocuse d’Or est considéré à tort par certains comme un simple concours de cuisine. En fait, il est l’équivalent culinaire des Jeux Olympiques, voire de la Coupe du Monde de cuisine. Fondé par le célèbre chef Paul Bocuse en 1987, ce concours accueille 24 chefs de divers pays qui ont été sélectionnés à partir d’une épreuve préliminaire par continent. Ces chefs mettront leur talent à l’épreuve ces 22 et 23 janvier pour démontrer leur expertise culinaire dans un cadre très compétitif.
Un thème pertinent pour nourrir nos chérubins
Le Président du Comité international d’organisation des Bocuse d’Or, Régis Marcon, livrait récemment une malicieuse pirouette: si le thème du concours en 2020 était le “click and collect”, en raison de la pandémie actuelle, le nouveau thème est “nourrir les enfants”. L’ambition est de découvrir comment chaque pays peut proposer des préparations attrayantes et alléchantes pour les plus petits. Et soyons honnêtes, qui n’aimerait pas réveiller l’enfant qui sommeille en lui avec un menu digne des plus grands chefs?
La France en quête de conserver le titre
Régis Marcon, lui-même gagnant du Bocuse d’Or en 1995, s’était réjouit du dernier triomphe français l’année dernière. Davy Tissot avait ramené le trophée en France, mettant fin à l’hégémonie des pays nordiques. Ce dernier comptait parmi son équipe Naïs Pirollet, la cheffe qui défendra les couleurs de la France ce samedi et lundi 23 janvier, en marge du Sirha Lyon, un salon professionnel renommé qui attire plus de 200 000 visiteurs du monde entier. Un conseil, ne pariez pas contre elle, elle pourrait bien créer la surprise!
La restauration fait face à ses défis
Comme le souligne Luc Dubanchet, le directeur du Sirha, le secteur de la restauration fait face à plusieurs crises. Climatiques, géopolitiques, économiques ou liées à la main-d’œuvre, ces défis ne sont pas minces. Mais n’oublions pas que c’est un secteur résilient qui a su se relever après presque une année d’arrêt total causée par la crise sanitaire. Un peu de persévérance, une pincée d’optimisme et une bonne dose de créativité et voilà le cocktail gagnant pour rebondir!
Des restaurants au sommet
,Les restaurants ont quant à eux observé une affluence considérable durant les fêtes et, l’été dernier, une augmentation de 25% des réservations a été enregistrée par la filière. Pour sûr, pour ces gourmands qui se sont rendus en masse dans les établissements, ce ne fut pas seulement la grippe mais bien la boulimie culinaire qui fut saisonnière!