La Californie veut bannir les aliments ultra-transformés : enjeux clés

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La Californie s’attaque aux aliments ultra-transformés

Un fléau alimentaire sous le microscope

Les aliments ultra-transformés, omniprésents dans nos supermarchés et nos assiettes, représentent une menace croissante pour la santé publique. Ces produits, souvent séduisants par leur goût, leur texture et leur praticité, cachent une réalité bien moins appétissante. Ils sont bourrés d’additifs, de sucres ajoutés, de graisses hydrogénées et d’autres substances chimiques modifiées, avec peu ou pas d’aliments entiers dans leur composition. Des études scientifiques les relient à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète, de certains cancers et d’obésité.

Les mesures envisagées par la Californie

Face à cette urgence sanitaire, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a pris position. Dans une récente ordonnance exécutive, il a demandé au Département de la santé publique de l’État de proposer des solutions pour limiter les impacts des aliments ultra-transformés. Parmi les idées sur la table :

  • L’introduction d’étiquettes d’avertissement sur certains produits contenant des ingrédients à risque.
  • La réduction des achats de sodas, bonbons et autres produits ultra-transformés via les programmes d’aide sociale.
  • Une amélioration des normes alimentaires dans les programmes scolaires universels de l’État.

Ultra-transformés vs transformés : une distinction importante

Tous les aliments transformés ne sont pas nocifs. Par exemple, le beurre de cacahuètes naturel, la compote de pommes sans sucre ajouté ou les légumes en conserve sont des aliments transformés qui peuvent s’intégrer à une alimentation équilibrée. En revanche, les aliments ultra-transformés, comme les chips, les boissons gazeuses, les plats surgelés ou les hot-dogs, vont bien au-delà. Ils sont fabriqués à partir de dérivés alimentaires comme les amidons, les sucres ajoutés et les graisses modifiées, auxquels s’ajoutent des colorants et des arômes artificiels.

Un impact qui pourrait dépasser les frontières californiennes

La Californie, souvent précurseur en matière de politiques de santé publique, pourrait influencer les pratiques alimentaires au niveau national. Si l’État adopte des mesures strictes contre les aliments ultra-transformés, cela pourrait pousser d’autres États, voire le gouvernement fédéral, à emboîter le pas.

Changer nos habitudes alimentaires

Pourtant, ne vous attendez pas à des bouleversements immédiats. Ces changements prennent du temps, et en attendant, chacun peut agir à son niveau.

  • Privilégier les aliments entiers et peu transformés.
  • Éviter les produits contenant des listes d’ingrédients interminables et incompréhensibles.
  • Préparer des repas à la maison autant que possible.
  • Consulter un professionnel de santé pour adapter son alimentation si besoin.

Un enjeu de santé publique à ne pas négliger

Le débat autour des aliments ultra-transformés ne fait que commencer, mais une chose est claire : nos choix alimentaires ont des conséquences directes sur notre santé. La Californie ouvre la voie à une prise de conscience collective, et il est temps de repenser la manière dont nous nous nourrissons.