Ce pays inattendu domine le classement mondial des buveurs de vin

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Un classement inattendu pour le vin

Quand on pense au vin, les premières images qui viennent en tête sont souvent celles des vignobles français ou italiens, des caves bordelaises ou encore des collines toscanes. Pourtant, le pays qui consomme le plus de vin par habitant n’est ni la France, ni l’Italie, ni même les États-Unis, qui dominent pourtant en termes de volume total. Une révélation qui risque de surprendre plus d’un amateur de grands crus : la médaille revient au Vatican.

Le Vatican : un record étonnant

Avec une consommation moyenne de 74 litres par personne et par an, soit environ 100 bouteilles, la cité-État du Vatican domine le classement mondial. Ce chiffre peut sembler incroyable si on ne connaît pas les particularités de ce territoire minuscule. Mais une analyse plus fine permet de mieux comprendre ce phénomène.

Les raisons derrière ce chiffre impressionnant

Plusieurs facteurs expliquent cette surprenante domination du Vatican dans le domaine de la consommation de vin par habitant :

  • Une population spécifique : Avec environ 800 habitants, principalement des hommes âgés, sans enfants, le Vatican affiche une structure démographique très particulière.
  • Des pratiques religieuses : Le vin joue un rôle central dans les messes catholiques, ce qui contribue mécaniquement à la consommation locale.
  • Un système fiscal avantageux : L’absence de taxes sur l’alcool rend le vin plus accessible que dans d’autres pays.

Les grands amateurs de vin dans le reste du monde

Si l’on exclut le Vatican, les Portugais prennent la tête du classement avec une consommation moyenne de 60,5 litres par personne en 2023. Un chiffre qui reflète une culture viticole profondément ancrée dans ce pays, où le vin accompagne les repas quotidiens et les moments de convivialité. La France, souvent associée au vin par excellence, arrive en troisième position avec 44,2 litres par habitant, juste derrière l’Italie. Quant aux États-Unis, bien qu’ils soient les plus grands consommateurs en volume total, leur population élevée dilue leur consommation moyenne par habitant.

Une question de méthode

Ce classement soulève une question méthodologique importante. Les études excluent généralement les territoires de moins de 300 000 habitants pour garantir des données représentatives. Or, le Vatican, avec sa faible population et ses caractéristiques uniques, n’entre pas dans les standards habituels. Cela explique en partie pourquoi cette petite enclave religieuse sort rarement dans les classements globaux.

Une leçon d’humilité pour les grandes nations du vin

Loin des grandes nations viticoles, le Vatican rappelle que la consommation de vin n’est pas qu’une question de production ou de prestige. Ce petit État illustre comment des facteurs culturels, religieux et fiscaux peuvent jouer un rôle déterminant. Une façon de rappeler que le vin, au-delà d’être une boisson, reste un vecteur de traditions et d’identité, même dans les lieux les plus inattendus.