Les secrets de la table d’exception de Paul Bocuse et Paul Haeberlin révélés !

Au bon pichet, Paul Bocuse et Paul Haeberlin aimaient s’y attabler !






Le Bon Pichet à Sélestat : l’art de la cuisine authentique

A quelques pas de la bibliothèque Humaniste, les cuisiniers irréductibles comblent de saveurs authentiques les habitués de la winstub de caractère. Ces aubergistes ont du cœur ! Le Bon Pichet à Sélestat tenu par la famille Barthel qui a tenu le Bib Gourmand Michelin de nombreuses années.

La winstub a vu s’attabler les plus grands chefs cuisiniers, qui y avaient leurs habitudes et leurs plats préférés. Ainsi, Franck Barthel prépare les pieds de porc désossés et farcis comme les aimaient Paul Haeberlin. Paul Bocuse passait par l’entrée des artistes (la cuisine) pour se régaler d’une tarte à l’oignon et d’un baeckeoffe. « Il n’y a qu’une cuisine, c’est la bonne », s’exclamait le pape de la Gastronomie.

Cela fait 4 générations que la famille Barthel cuisine avec générosité et savoir-faire. L’endroit est très accueillant avec ses boiseries, son côté Heimlich et sa magnifique Stammtisch à la droite de l’entrée.

Les Pieds de Porc comme les aimait Paul Haeberlin

« Quand j’ai fait mon apprentissage à l’Auberge de l’Ill, je travaillais avec Monsieur Paul Haeberlin », se souvient Franck Barthel. « J’en garde de fabuleux souvenirs ». Le lundi il m’emmenait déjeuner avec lui pour me faire évoluer et par la suite, il venait au Bon Pichet presque tous les mardis. Parfois, il venait accompagné de Pierre Troisgros, Jean Joho, Georges Blanc ou encore de Paul Bocuse. C’était toujours un événement.

Monsieur Bocuse aimait nous regarder travailler en cuisine. Les deux « empereurs », chacun dans leur expertise, mon père boucher-charcutier et Paul Bocuse cuisinier, avaient de grandes discussions.

Une cuisine de bonne bouche !

L’ADN des Barthel, c’est la cuisine généreuse, celle de « bonnes bouches », celle du bon gras, celle du jambon cuit 14h ou 15h sans phosphate, celle du pâté paysan, la fameuse recette familiale à base de foie de boeuf et de gorge de porc, dont les épices utilisées demeurent un secret encore bien gardé.

Les pieds de porc comme les aimait Paul Haeberlin ont dû être retirés de la carte, car le chef ne parvenait plus à suivre le rythme des commandes, jusqu’à 70 par semaine. Ils sont aujourd’hui proposés en suggestion. Mais l’énoncé d’un jarret de porc fumé, d’une belle choucroute « juive » avec de la poitrine de bœuf, ou encore les quenelles de sandre à la sauce matelote, font saliver le plus exigeant des gourmets.

À l’affiche des best-sellers, on savoure une fois par mois le « Mac Barth’ », entendez le burger maison avec un remarquable filet de bœuf, et une escalope de foie gras poêlée.

Conclusion

En somme, Le Bon Pichet à Sélestat est bien plus qu’un simple restaurant. C’est un lieu où l’authenticité et la générosité se marient pour offrir une expérience culinaire inoubliable. Les recettes traditionnelles de la famille Barthel sauront conquérir les palais les plus exigeants, tout en gardant l’esprit de la cuisine alsacienne vivante et délicieuse. Alors, pourquoi résister à l’appel de La Winestub où faire une halte gourmande est un véritable plaisir ?